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Consommation Les achats de produits horticoles d'ornement en 2012

L'achat pour soi ne représente que 27,6 % des sommes dépensés en 2012. ©Pascal Fayolle L'achat pour soi ne représente que 27,6 % des sommes dépensés en 2012. ©Pascal Fayolle

Le 17 juin 2013, les résultats de l'étude sur le profil des acheteurs de végétaux d'ornement - réalisée en 2012 par TNS Sofres pour Val'Hor et FranceAgriMer(1) ont été publiés.

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Le 17 juin 2013, les résultats de l'étude sur le profil des acheteurs de végétaux d'ornement - réalisée en 2012 par TNS Sofres pour Val'Hor et FranceAgriMer(1) ont été publiés.

Près de 80 % des ménages interrogés affirment avoir acheté au moins un produit horticole d'ornement en 2012. Les végétaux d'intérieur ont été plébiscités par 63 % des acheteurs, contre 48 % pour les végétaux d'extérieur (produits pour jardins, balcon ou terrasse). Malgré ce succès, les ventes de végétaux d'intérieur ont, tout de même, baissé de près de 2 % entre 2011 et 2012, alors que la commercialisation des végétaux d'extérieur est restée sensiblement la même.

Cette étude a montré que les fleuristes, la grande distribution et les jardineries étaient les principaux circuits de distribution. Le poids de la grande distribution et des jardineries ayant augmenté de près de 1 % depuis 2011, aussi bien en termes de sommes dépensées, qu'en termes de quantités achetées. Les sommes dépensées sur ces points de vente ont augmenté au détriment des dépenses effectuées chez les producteurs. En effet, ces derniers ont perdu près de 3 % de parts de marché tandis que les jardineries en ont gagné plus (5,2 %).

L'achat pour soi, un potentiel pour augmenter les ventes ? Le maintien des fleuristes dans les principaux circuits de commercialisation peut s'expliquer : c'est le point de vente privilégié lors de l'achat d'un végétal d'ornement dans le but de l'offrir. En effet, en 2012, 72,4 % des sommes dépensées pour les achats de végétaux d'intérieur, soient 57,5 % des volumes achetés, n'étaient pas destinés à une consommation personnelle mais à un cadeau. L'enquête a permis de mettre en évidence que ces achats représentaient 55 euros/an et qu'ils étaient, communément, offerts à des personnes extérieures au foyer, dans le cadre d'anniversaires, de visites ou d'invitations. Les achats pour soi ne représentent que 34 euros/an, c'est-à-dire 42,5 % des quantités achetées et 27,6 % des sommes dépensées. D'après Dominique Douard, président de Val'hor, ce marché (l'achat pour soi) « dispose d'un véritable potentiel de croissance ». Partant de ce constat, « l'interprofession valorise les végétaux pour la maison et le jardin grâce à la démarche « Design par nature » ». Concernant les achats de végétaux plus traditionnels : pour les cimetières et les obsèques, ils se maintiennent à une valeur d'environ 43 % des végétaux achetés. C'est pourquoi, Dominique Douard souligne qu'il « est également important de maintenir les achats sur des segments plus matures tels que les évènements calendaires qui occupent une place fondamentale sur le marché des végétaux d'ornement. »

(1)L'étude, dont les résultats sont publiés chaque année au mois de juin, a été effectuée grâce à une enquête mensuelle faite auprès d'un échantillon de 7 000 ménages représentatifs de la population française de 18 ans et plus.

Gwenaëlle André

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